Suave

Dimanche 17 avril 2011 à 17:18

 J'ai de l'eau dans mes yeux. Ma vue ne s'en trouve que troublée. Mon coeur tremble et mon sang se refroidit jusque dans le crâne. Et c'est un frisson qui me recouvre d'affaiblissement. J'avais cru gagner en maturité quelques fois. Mais non, c'est encore une enfant que je suis. Une grande enfant avec divers enthousiasmes et la foi pour l'émerveillement devant des choses nouvelles. Gérer ma vie est comme construire un nid de pies sans y laisser la moindre odeur humaine ; quelque chose qui n'est pas inné ni glorieux. Ouais vivre ma vie, ce serait comme parcourir un labyrinthe avec dedans des gars déguisés en morts-vivants qui me proposeraient toutes sortes d'attrape-nigauds, lesquels je ne pourrais refuser pour aucune raison car ce qui importe est de vaincre ses peurs. Et tout est bon pour y faire face. La vie des autres m'intéresse mais je ne sais pas ce qui intéresse ma vie chez les autres. J'aime bien m'évader dans le récit de quotidiens autres que le miens. Sinon je me focalise sur ce qui ne va pas et ça me fait tourner en rond, broyer du noir à travers des yeux humides qui s'éteignent. Un guide vers la sortie de cette spirale spirituelle, voilà ce qu'il me faut.

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Lundi 27 décembre 2010 à 11:24

J'arrête de fumer, aujourd'hui, et demain. Mais pas pour les photos. Il faut que j'arrête le chocolat, celui qu'on m'a offert. Le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas me mettre à le grignoter est de le faire disparaître au plus vite, me goinfrer rapidement pour culpabiliser une fois et n'avoir plus qu'à éliminer. Il y a d'autres choses qu'il faut que j'arrête*. J'ai longtemps attendu beaucoup de la vie d'adulte, je l'ai souvent rêvée. Et maintenant que je la vis, j'en demande toujours plus. Avec les vacances, je suis en stand by, livrée à moi-même, au repos. Le sport me manque, les répétitions me manquent, les amis me manquent, et aussi les sorties. J'arrête aussi d'écrire, car j'ai comme l'impression que ça ne sert à rien, et en ce moment je n'ai pas de photos pour accompagner les articles.

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* La pilule ? La farniente (en quelques sortes). L'attachement. La niaiserie ? Le laisser-aller intempestif...
 

Mardi 21 décembre 2010 à 13:14

Les jeux sont faits à présent que j'ai pleuré sur mon sort
Et même si les temps sont durs
A travers cette brume hivernale et la décadence d'un espoir qui m'est propre
On peut consulter mon nom, le nom qu'on m'a donnée, celui que j'ai construit
Indélébile

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Dimanche 12 décembre 2010 à 4:36

 "La balle est dans ton camp !"
Certes. Mais de toute façon, la balle est toujours dans notre camp, n'est-ce pas ? C'est notre ambition ou motivation qui nous pousse à agir, à avoir des projets, à conclure des choses par la volonté. Nous sommes les maîtres de notre propre jeu. Je ne perds pas la foi. Je dis quelque chose, je le fais. Je veux quelque chose, je fais en sorte de l'avoir. J'aime les conseils sincères et qui font grandir. Les discussions qui ne servent pas à rien, il ne faut pas régresser ou faire régresser les autres, c'est un principe de vouloir toujours avancer. Je suis aussi pour le principe de faire soi-même les erreurs pour apprendre et en sortir plus grand "ça sera arrivé une fois, pas deux", à la deuxième on ne me pardonnera peut-être pas de toute manière. Tenir l'alcool sans rien manger, ça n'est pas évident. Avoir une amie qui prévoit de passer le week-end avec toi, de passer trois pures soirées avec toi, qui vient de faire 500 bornes pour te voir, pour toi, ton annif' et la fête en ville, et qui ne répond pas à ton texto, à tes textos, à tes appels, tu ne sais pas quoi en penser sachant que vous ne vous êtes pas quittées sur de mauvais termes mais juste simplement, que tu l'as quittée pour aller bosser pendant qu'elle dormait, que tu n'arrives pas à la joindre, qu'elle ne reçoit pas ton texto, que tu sais que tes projets de fin de semaine avec elle tombent à l'eau, que tu sais qu'elle ne te souhaitera pas ton anniversaire, pire, qu'elle ne sera pas là pour la soirée de tes vingt ans, tu te fais des films, pour finalement te faire du souci et ne pas savoir quoi en penser. Et puis tu vois d'autres amis, tu es bourrée à la répet', c'est drôle mais pas sérieux même si on est là pour s'éclater, tu bois et tu oublies, tu profites, passe une bonne soirée, ou au moins tu tentes et puis tu y arrives car tu veux avancer. On n'est pas là pour régresser, merde ! Les gros mots, c'est pas très féminin, mais au moins ça marque les mots, les intentions, genre "tu m'as fait ça, putain !". Le "tu m'as fait ça", on n'y aurait peut-être pas cru, sinon.
Elle te plait, tu lui plais, vous vous embrassez et puis elle part. Il ne faut pas insister, surtout ne pas s'attacher, pas déjà. Elle pense au passé. Aller de l'avant, faire aller de l'avant. + conseils (merci !...)
Écrire d'une traite. Comme on pourrait vivre d'une traite. Sans vérifier les erreurs, bien qu'on puisse en avoir conscience mais ne pas s'attarder sur les détails qui font stagner ou peut-être reculer. On m'a dit "te prends pas la tête". On me l'a dit une fois, plusieurs fois, parfois sérieusement, parfois paroles en l'air, et puis on me l'a dit plein de fois, de ne pas me prendre la tête. Et ma réponse reste la même "je vais essayer", même presque uniquement pour faire plaisir à mon interlocuteur ! Et puis pour la recherche personnelle de la sérénité, d'un certain bien-être. Bien sûr, ça n'est pas facile. Mais j'ai l'impression que c'est progressif, que j'ai déjà fait du chemin sur cette route de "ne te prends pas la tête". J'aurais le temps de parcourir la route 66 à pied avant d'être à bout de ce chemin. Impossible n'est pas français, mais ça me paraît impossible d'être totalement je-m'en-foutiste, et puis... Ca n'est pas que bien.

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Je m'en fous. Car tout s'arrange.

Jeudi 9 décembre 2010 à 18:57

 J'ai besoin qu'on me regarde, même d'yeux pervers, mais j'aime mieux les yeux envieux. J'ai besoin de compliments que je recherche, je tends des perches... J'ai besoin qu'on m'apprécie, qu'on m'aime ou pas. J'ai besoin de me faire remarquer, même discrètement. Je connais les secrets, je suis dans l'entre-deux, au milieu. J'ai besoin d'être entourée et respirer. J'ai besoin de me faire du bien, parfois je recherche même le mal, vas savoir pourquoi... C'est pourtant pas ce que je recherche. J'ai besoin d'énergie, d'être motivée, d'avancer. J'ai besoin de marcher, tout le temps, tous les jours. Parfois, j'aime être debout quand tout le monde est assis. J'aime bien dire "les p'tits monstres", gentiment. J'ai besoin d'être loin de la violence. J'ai besoin d'extérioriser, de m'exprimer. J'ai besoin de trouver les qualités. J'ai besoin d'écouter Lady Gaga. Sûrement j'aurai besoin de toi. J'ai besoin de plaire, besoin de me sentir femme. J'ai besoin de connaître la différence, d'avoir mon petit coeur bien au chaud. J'ai rarement peur, besoin d'être rassurée. J'ai besoin de sentir, de voir, de toucher, effleurer. J'aime -ou j'ai aimé et j'aimerais- l'odeur de nos deux parfums qui se mélangent, un parfum d'exaltation et de beaucoup de chaleur sensuelle.

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Et même si je me protège, et bien je vous le dis...

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