Ici la musique n'est pas appropriée. Dans un endroit pareil en plus, j'vous jure ! Alors je prends un verre et je picole ma bière. On essaye de se mettre dans l'ambiance, maintenant qu'on est ici. Ne rien attendre. La devise pour ne pas terminer déçue. C'est fait. Je ne me souvenais plus que j'attendais quelque chose... Alors, moi, déçue ? Non, non ! On ne fait pas tout un fromage comme ça, et puis, Rome ne s'est pas bâtie en un jour comme dirait Vin's (j'imagine qu'il n'est pas le seul mais c'est de lui que je le tiens). Je pense qu'une personne est un chantier perpétuel. J'ai eu l'impression d'être comme la cathédrale de Cologne, toujours en travaux.
J'ai envie de voir les choses, de vivre les choses. Je veux m'amuser, mettre le feu à n'importe quoi et mourir de rire. Je veux faire les blagues que les autres ne font pas, car ce sont les miennes ! Je détiens la priorité de mon originalité. Je peux encore fabuler pendant des heures et des jours et des nuits, qu'importe tant que je suis en vie. Je veux ce qui m'apporte le bon, pas l'angoisse.
Je peux faire n'importe quoi, me foutre en l'air, une partie de jambes en l'air. Mais je ne veux pas faire n'importe quoi, surtout ne pas jouer avec la sensibilité de quelqu'un d'autre que moi, je ne veux pas jeter une pierre et ne plus pouvoir la rattraper car c'est trop tard. Je veux prendre le temps de connaître et de comprendre les gens, d'enfiler des gants, lunettes noires pour ne pas avoir froid aux yeux, dissimuler mon personnage derrière un pare-brise opaque; être honnête avec moi-même et avec tous, et cohérente. Sourire. Et faire sourire. Je dis je veux, comme une idée, mais je le fais, comme une aisance.
J'ai envie de voir les choses, de vivre les choses. Je veux m'amuser, mettre le feu à n'importe quoi et mourir de rire. Je veux faire les blagues que les autres ne font pas, car ce sont les miennes ! Je détiens la priorité de mon originalité. Je peux encore fabuler pendant des heures et des jours et des nuits, qu'importe tant que je suis en vie. Je veux ce qui m'apporte le bon, pas l'angoisse.
Je peux faire n'importe quoi, me foutre en l'air, une partie de jambes en l'air. Mais je ne veux pas faire n'importe quoi, surtout ne pas jouer avec la sensibilité de quelqu'un d'autre que moi, je ne veux pas jeter une pierre et ne plus pouvoir la rattraper car c'est trop tard. Je veux prendre le temps de connaître et de comprendre les gens, d'enfiler des gants, lunettes noires pour ne pas avoir froid aux yeux, dissimuler mon personnage derrière un pare-brise opaque; être honnête avec moi-même et avec tous, et cohérente. Sourire. Et faire sourire. Je dis je veux, comme une idée, mais je le fais, comme une aisance.
...suavE
Très jolie comparaison :)
Et très joli texte, suintant d'émotions.