Suave

Dimanche 12 décembre 2010 à 4:36

 "La balle est dans ton camp !"
Certes. Mais de toute façon, la balle est toujours dans notre camp, n'est-ce pas ? C'est notre ambition ou motivation qui nous pousse à agir, à avoir des projets, à conclure des choses par la volonté. Nous sommes les maîtres de notre propre jeu. Je ne perds pas la foi. Je dis quelque chose, je le fais. Je veux quelque chose, je fais en sorte de l'avoir. J'aime les conseils sincères et qui font grandir. Les discussions qui ne servent pas à rien, il ne faut pas régresser ou faire régresser les autres, c'est un principe de vouloir toujours avancer. Je suis aussi pour le principe de faire soi-même les erreurs pour apprendre et en sortir plus grand "ça sera arrivé une fois, pas deux", à la deuxième on ne me pardonnera peut-être pas de toute manière. Tenir l'alcool sans rien manger, ça n'est pas évident. Avoir une amie qui prévoit de passer le week-end avec toi, de passer trois pures soirées avec toi, qui vient de faire 500 bornes pour te voir, pour toi, ton annif' et la fête en ville, et qui ne répond pas à ton texto, à tes textos, à tes appels, tu ne sais pas quoi en penser sachant que vous ne vous êtes pas quittées sur de mauvais termes mais juste simplement, que tu l'as quittée pour aller bosser pendant qu'elle dormait, que tu n'arrives pas à la joindre, qu'elle ne reçoit pas ton texto, que tu sais que tes projets de fin de semaine avec elle tombent à l'eau, que tu sais qu'elle ne te souhaitera pas ton anniversaire, pire, qu'elle ne sera pas là pour la soirée de tes vingt ans, tu te fais des films, pour finalement te faire du souci et ne pas savoir quoi en penser. Et puis tu vois d'autres amis, tu es bourrée à la répet', c'est drôle mais pas sérieux même si on est là pour s'éclater, tu bois et tu oublies, tu profites, passe une bonne soirée, ou au moins tu tentes et puis tu y arrives car tu veux avancer. On n'est pas là pour régresser, merde ! Les gros mots, c'est pas très féminin, mais au moins ça marque les mots, les intentions, genre "tu m'as fait ça, putain !". Le "tu m'as fait ça", on n'y aurait peut-être pas cru, sinon.
Elle te plait, tu lui plais, vous vous embrassez et puis elle part. Il ne faut pas insister, surtout ne pas s'attacher, pas déjà. Elle pense au passé. Aller de l'avant, faire aller de l'avant. + conseils (merci !...)
Écrire d'une traite. Comme on pourrait vivre d'une traite. Sans vérifier les erreurs, bien qu'on puisse en avoir conscience mais ne pas s'attarder sur les détails qui font stagner ou peut-être reculer. On m'a dit "te prends pas la tête". On me l'a dit une fois, plusieurs fois, parfois sérieusement, parfois paroles en l'air, et puis on me l'a dit plein de fois, de ne pas me prendre la tête. Et ma réponse reste la même "je vais essayer", même presque uniquement pour faire plaisir à mon interlocuteur ! Et puis pour la recherche personnelle de la sérénité, d'un certain bien-être. Bien sûr, ça n'est pas facile. Mais j'ai l'impression que c'est progressif, que j'ai déjà fait du chemin sur cette route de "ne te prends pas la tête". J'aurais le temps de parcourir la route 66 à pied avant d'être à bout de ce chemin. Impossible n'est pas français, mais ça me paraît impossible d'être totalement je-m'en-foutiste, et puis... Ca n'est pas que bien.

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Je m'en fous. Car tout s'arrange.

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