La ville m'appelle. L'appel du macadam, des planches ou du dancefloor, les graviers, la neige, ou les pavés, tout est bon à transporter l'espoir qui se meut en moi. Il est né de visages, de personnages, parfois fabulés, de poésies, d'airs en tous genres. Je ne suis que le contour d'un amas de sentiments, de souvenirs, de pensées, de projets, qui fait de moi un personnage haut en couleurs ; par le bleu j'incarne le rêve, par le jaune la fête, le rouge de l'amour, le violet de la paix, l'orange de l'optimisme, le vert pour l'espérance, le noir pour le mystère et, je l'espère car il n'est pas un ressenti mais une image, l'élégance, ou encore le gris pour le calme, le rose de la tendresse, oui on peut aussi y trouver des significations négatives, mais se reporter à l'orange [arrêt obligatoire]... Il n'y a aucun blanc sur ce personnage...
J'ai souvent l'impression que ma vie est un film, c'est excitant la sensation d'être au sein même du protagoniste. Imaginez un petit coeur vide d'amour scruté par des milliers de spectateurs. L'attitude du personnage peut être minutieuse, elle ne passera jamais inaperçue.
J'ai souvent l'impression que ma vie est un film, c'est excitant la sensation d'être au sein même du protagoniste. Imaginez un petit coeur vide d'amour scruté par des milliers de spectateurs. L'attitude du personnage peut être minutieuse, elle ne passera jamais inaperçue.